Refouler ses émotions
Le refoulement est un mécanisme de défense du cerveau, qui s'opère souvent inconscient, qui pousse une personne atteinte de souffrances émotionnelles à garder en dedans ses souffrances, à ne pas en parler, à se renfermer sur elle-même voir même à nier ou tenter d'oublier ses souffrances. Le refoulement est très répandu et sans vraiment le vivre moi-même, je l'ai constaté à maintes reprises chez des gens autour de moi. Ça m'a toujours désolé et attristé de voir que beaucoup de gens n'osent pas se confier et parler de leurs souffrances. Honte, gêne, mauvaise estime de soi, peur d'être jugé, pression sociale ou envie de bien paraître sont tant de raisons poussant au refoulement. Faire face à ses émotions négatives peut également se montrer difficile. Savoir identifier et discerner son propre spectre émotionnel n'est pas chose aisée et il en va s'en dire que cela a de l'impact sur la façon dont on peut refouler nos émotions. Il est normal de ne pas en parler à un inconnu ou au premier venu, mais il est important de confier ses souffrances à au moins une personne de confiance. Exprimer son mal-être sous forme d'art ou en faisant du sport peut également aider mais je crois qu'ouvrir son coeur à une autre personne ou globalement aller chercher de l'aide pour aller mieux demeure la solution numéro un. Sommes tout, il faut savoir que refouler, nier ou remettre au lendemain ses souffrances ne sera jamais une bonne solution et sera, au pire, à l'origine d'encore plus de souffrances. En parler à des proches peut nous enlever un poids des épaules et si le problème persiste et vous affecte dans les sphères de votre vie, il est fortement recommandé de consulter un psychothérapeute ou un autre professionnel en psychologie. De plus, travailler à s'introspecter et à mieux se connaître soi-même peut grandement aider quant à la gestion de nos émotions et pour parvenir à les discerner, les comprendre et savoir y faire face. En conclusion, ce sont entre autre ces moyens qui pourront nous permettre de ne pas refouler nos émotions et de savoir surpasser les épreuves de la vie. À la lumière de ces propos, je vous présente un dessin de ma série «Hard Cartoon» que j'ai fais et qui illustre le refoulement, le tout suivi d'un poème que j'ai écris abordant également le sujet du refoulement.
Cris de souffrance
Étouffés dans le silence
Pleures et larmes
De sang, de douleur
Nul n'en fait un drame
De la plaie dans son coeur
Souffle de vie qui empoisonne
Et tous se désillusionnent
À quoi bon creuser
Dans qui jamais n'a osé
Évoquer ses peines
Confier ses blessures
Qui se comptent par dizaines
Points de suture
Forcés à même la chair
Refermant son coeur de force
Image mensongère
Qu'est, superficielle, l'écorce
Cacher son mal-être
De peur d'être mal-aimé
Se fier au paraître
Laisser pourrir, enchaînés
Les pires misères
Vaut-il si cher
De faire sortir cet émoi
De demander si ça va
Se couvre les yeux plein d'eau
Cache sa bouche en sanglot
Retiens ses soupirs
Et continue de sourire
Personne ne doit me voir souffrir
Je suis fort, je peux vivre
Avec le tourment constant
De problèmes qui me chagrinent
L'air d'avoir bonne mine
Même si ça fait mal, je mens
On n'a pas le droit de se plaindre
On doit avancer et se teindre
Le visage d'un masque
Et la tête d'un casque
Vague illusion de protection
Être heureux, à quoi bon
Tout ce qui importe dans le fond
Que personne ne me dévoile
Qu'en silence, persiste le mal
Alors je reste souriant
Apparemment content
Fermé à clé, embarré
Son placard, jardin secret
Honteux de le révéler
Ne pas guérir l'abcès
Agonie de l'âme
Qui fait souffrir dans l'ombre
Le transperce tel une lame
Plaie béante et sombre
Remettre au lendemain
Chagrin et désespoir
Si on me tendait la main
Continuerai-je à ne pas voir
Le mal qui, chaque jour
Me traverse, me poignarde
Face auquel je fais le sourd
Cela me blesse, il me tarde
Qu'à finir cela commence
Que cela cicatrise
Oublier les apparences
Et se débarrasser des crises
Hard Cartoon #1
Poème #1
Étouffés dans le silence
Pleures et larmes
De sang, de douleur
Nul n'en fait un drame
De la plaie dans son coeur
Souffle de vie qui empoisonne
Et tous se désillusionnent
À quoi bon creuser
Dans qui jamais n'a osé
Évoquer ses peines
Confier ses blessures
Qui se comptent par dizaines
Points de suture
Forcés à même la chair
Refermant son coeur de force
Image mensongère
Qu'est, superficielle, l'écorce
Cacher son mal-être
De peur d'être mal-aimé
Se fier au paraître
Laisser pourrir, enchaînés
Les pires misères
Vaut-il si cher
De faire sortir cet émoi
De demander si ça va
Se couvre les yeux plein d'eau
Cache sa bouche en sanglot
Retiens ses soupirs
Et continue de sourire
Personne ne doit me voir souffrir
Je suis fort, je peux vivre
Avec le tourment constant
De problèmes qui me chagrinent
L'air d'avoir bonne mine
Même si ça fait mal, je mens
On n'a pas le droit de se plaindre
On doit avancer et se teindre
Le visage d'un masque
Et la tête d'un casque
Vague illusion de protection
Être heureux, à quoi bon
Tout ce qui importe dans le fond
Que personne ne me dévoile
Qu'en silence, persiste le mal
Alors je reste souriant
Apparemment content
Fermé à clé, embarré
Son placard, jardin secret
Honteux de le révéler
Ne pas guérir l'abcès
Agonie de l'âme
Qui fait souffrir dans l'ombre
Le transperce tel une lame
Plaie béante et sombre
Remettre au lendemain
Chagrin et désespoir
Si on me tendait la main
Continuerai-je à ne pas voir
Le mal qui, chaque jour
Me traverse, me poignarde
Face auquel je fais le sourd
Cela me blesse, il me tarde
Qu'à finir cela commence
Que cela cicatrise
Oublier les apparences
Et se débarrasser des crises
Commentaires
Enregistrer un commentaire